Après trois semaines de course intense sous le soleil brûlant d’Espagne, les coureurs du Tour d’Espagne 2024 ont dû faire face à des conditions météorologiques extrêmes. Parmi eux, le grimpeur australien Ben O’Connor (AG2R Citroën) a payé les frais de cette chaleur écrasante.
“Il fait tellement chaud ici, c’est vraiment quelque chose à laquelle il faut s’habituer”, a déclaré O’Connor, visiblement éprouvé par les températures caniculaires rencontrées sur la Vuelta.
Le leader de l’équipe AG2R Citroën a dû s’avouer vaincu dans les derniers jours de course, lâchant prise dans les ascensions décisives. “La chaleur m’a un peu cuit vers la fin, je n’avais tout simplement plus les jambes pour suivre les meilleurs”, a-t-il reconnu, déçu de ne pas avoir pu jouer les premiers rôles.
Malgré ses ambitions initiales de podium, O’Connor a finalement dû se contenter d’une 7e place au classement général. “C’est frustrant de ne pas avoir pu aller chercher une meilleure place, mais je pense que la chaleur a vraiment été un facteur déterminant”, a-t-il déploré.
L’Australien n’est cependant pas le seul à avoir souffert de ces conditions extrêmes. De nombreux autres coureurs ont également été impactés par les températures élevées, qui ont pesé sur leur performance jusqu’à la ligne d’arrivée.
“C’est un défi supplémentaire à relever sur un Grand Tour comme la Vuelta. La gestion de la chaleur devient presque aussi importante que la gestion de l’effort”, a conclu Ben O’Connor, conscient que les prochaines éditions devront composer avec cette problématique climatique.
Malgré sa déception, le grimpeur australien peut toutefois se consoler avec l’expérience acquise sur cette Vuelta 2024. Il reviendra sans doute encore plus fort l’an prochain, prêt à relever le défi de cette course légendaire.